Conseil d’écoute pour cet article : L’aventurier – Indochine

Un samedi presque comme les autres
Une belle journée en perspective, chacun vaque à ses occupations en ce samedi matin, mais l’appel de l’aventure est plus fort (l’aventurier d’Indochine), nous nous rappelons les conseils des Québécois rencontrés au Mont-Orford : « Orford c’est notre dépanneur, allez dans les Adirondacks c’est grandiose ». Ni une ni deux la destination est choisie : Les Adirondacks.
Le passage de la frontière
Nous partons le samedi soir, direction les États-Unis et les montagnes des Adirondacks (dans l’état de New York). La frontière, située à 1h30 de Montréal, se dresse devant nous aux alentours de 21h. Forêt de poteaux jaunes, de caméras et de panneaux lumineux, impressionnants, étranges. Après quelques temps passés à la douane (on est bien loin de notre espace Schengen !), nous ne sommes pas fâchés de reprendre la route. Les douaniers sont plutôt désagréables, montrer patte blanche et rester stoïque étaient alors les mots d’ordre. Ce cirque procédural aura eu le mérite de nous faire bien rire…
Sur le chemin
Nous traversons des villes comme Plattsburgh, Keene (très jolie petite ville, bien typique). Nous faisons quelques pauses dans le Tim Hortons version USA : Dunkin Donuts. Puis nous prenons la direction du départ de la rando ou nous allons passer la nuit.
Un dimanche dans les Adirondacks
L’échec de la Jay Mountain


Après une nuit chaotique et quelques petites heures de sommeil, nous prenons le chemin de la randonnée de Jay Mountain. À défaut de trouver le sentier, nous faisons une balade sur une petite piste baignée dans les couleurs chaudes de l’automne (même si la température avoisine les 4 degrés). La lumière fébrile du soleil du matin nous donne au détour d’un ruisseau de belles photos. Après avoir rencontré des chasseurs forts sympathiques, nous changeons d’idée et décidons de faire la randonnée pour la Noonmark Mountain.
Randonnée sur la Noonmark Mountain
Le sentier totalise 9.3 km avec un dénivelé de 579 m, c’est donc une randonnée assez sportive d’environs cinq heures qui nous attend.

Les paysages changent au fur et à mesure de notre ascension. Au début, nous marchons à travers une forêt de feuillus. Le tapis orangé formé par les feuilles tombées contraste avec le gris sombre des troncs d’arbres nus, une atmosphère presque irréelle.

Puis, plus haut, les feuillus se transforment en forêt de conifères, bien verte et dense. La difficulté de cette randonnée n’est pas à prendre à la légère. Nous rencontrons parfois des parois rocheuses avec peu de prises, des plaques de verglas, etc. Finalement, nous arrivions au sommet (1048m) après deux heures et demie d’ascension. Il offre une vue à 360 degrés sur tous les Adirondacks, Giant et Dix Mountain par exemple, magnifiques, dans les couleurs du soleil déclinant. La vue du sommet, dégagée, est à la hauteur de nos attentes et même bien plus. Des paysages grandioses, vastes s’étalent sous nos yeux.



Après quelques minutes en haut du sommet (il faut bien se couvrir à cause du vent) nous redescendons avant de nous faire devancer par la nuit. La lumière se fait de plus en plus rare, le soleil étant passé de l’autre côté des montagnes, et descendre dans la pénombre sur des tapis de feuilles n’est vraiment pas facile. Mais cette escapade nocturne est un très bon souvenir, toute une aventure !


Le retour à Montréal
Conseil lors du retour au Canada : au passage de la frontière pour sortir des États-Unis vous pouvez garder le certificat vert dans votre passeport si vous voulez y retourner par la suite, celui-ci vous évitera de refaire la procédure de départ et repayer 6 $US. Lorsque la date du certificat expire, il faut penser à le rendre à une douane américaine.
Waaaa c’est vraiment très beau !
Merci